Depuis les années 1970, les études canadiennes, notamment autour de Cummins (1976) puis de Bialystok (1991) ont fait la part belle à la question de la part langagière des migrations à l’école, et notamment en didactique. Ces études ont documenté les dynamiques des langues possibles pour contrer une vision « immersive » donc submersive de l’apprentissage de la langue de scolarisation qui favorise l’échec scolaire. C’est dans cette filiation que nous nous plaçons avec le projet que nous développons ici relatif à la plurilittéracie et à l’utilisation d’albums de littérature de jeunesse à l’école primaire dans des établissements francophones en France et au Canada.
Langage et migration : perspectives pluridisciplinaires chez Éditions Lambert-Lucas »